Comme tous les produits agricoles sur le marché le prix du café connaît aussi une fluctuation. L’Arabica, l’arabica doux du Brésil, l’arabica doux de Colombie et le robusta ont chacun son propre évolution de prix. L’OIC (Organisation International du Café) définit un prix indicatif à chaque type de café.
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Une hausse de prix récemment observée
On a constaté un léger accroissement du prix du café depuis février 2016. Il s’accroît au même rythme que le cacao et le sucre. En janvier, le prix du café arabica est de 164,74 US (indice 100) à 157,05 US (indice 100) en mars 2016. Pour le café robusta, 81,9 US (indice 100) (son prix le plus bas) à 87 (indice 100) pour l’avril 2016. Le prix indicatif du café robusta est moindre par rapport à celle de l’Arabica, les doux du Brésil et les autres doux.
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Généralement le prix du café en avril-mai est de 992 Francs CFA le kilo. Selon la prévision des experts, il arrive jusqu’à 1014 Francs CFA le kilo en Octobre- novembre 2016, en passant de 1005 en juin- juillet à 1009 francs CFA en Août-Septembre. Bref, ce prix ne s’arrêtera pas de flamber jusqu’à la fin de l’année 2016.
La mauvaise récolte entraine la montée du prix
L’OIC a sorti un taux de rebondissement de 5,4 % de prix indicatif pour cette année. Cette croissance du prix est due à plusieurs facteurs.
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La mauvaise récolte des pays producteurs en particulier la Colombie et le Brésil : La Colombie a diminué en production à cause du phénomène de sécheresse El Nino, pourtant, le pays vient de produire 7,3 millions de sacs pour le mois de septembre 2015 à février 2016. De même pour le Brésil qui a récemment touché par une pluie torrentielle pendant plusieurs jours. Cela a des effets néfastes sur la production du café au niveau de la scène internationale. Dans l’océan Indien, l’exportation céréales madagascar a donné plus de valeur que son arabica.
La montée du prix du café va affecter l’économie mondiale
Si le prix du café sur le marché mondial continue à s’amplifier, les acheteurs sont obligés d’acheter le café à son prix indicatif. Ces acheteurs ne sont que les industries de transformations et des acteurs économiques qui cherchent des profits. Ces cafés qui sont par la suite, que ce soit du type arabica ou Robusta, vont être distribués sur le marché de consommation dont vers les consommateurs directs. D’une façon à la chaine, cette augmentation du prix va toucher directement chaque buveur. Aux Etats-Unis, on peut avoir plus de 20 millions de personnes qui consomment du café chaque jour, au brésil, les 50% de production sont réservées au marché local. Ce qui explique que sur la terre il ya plus de consommateurs de café qu’on ne l’imaginait.
