Le gratte-ciel parisien de Montparnasse situé au 14ème arrondissement a été inauguré en 1973 et présente des caractéristiques spécifiques. En effet, l’immeuble haut de 210 mètres compte près de 7.200 fenêtres sur une façade de 40.000 mètres carrés. Sa base a la forme d’une amande de 50×32 mètres dont les deux extrémités sont triangulaires. Le gratte-ciel comprend 59 étages et 06 niveaux souterrains, pour soutenir le tout, il a été construit près de 56 piliers de bétons armés dont le diamètre est estimé à 3,5 mètres. Le tour en elle-même pèse 130.000 tonnes et comprend 13.000 bureaux répartis sur une surface de 100.000 mètres carrés. Les différents bureaux réhabilités aux normes internationales accueillent de nos jours près de 5.000 salariés. Prêt à accueillir d’autres personnes, les chefs d’entreprises ont donc la possibilité d’installer leurs locaux de travail au sein de la tour. Par ailleurs, le building du Montparnasse comprend 25 ascenseurs. L’ascenseur le plus rapide est celui qui relie le rez-de-chaussée au 56ème étage. Au regard de l’ensemble de ses caractéristiques, l’architecture du Montparnasse a permis un jumelage harmonieux de l’art et de la science. Dans ce même contexte, le quartier d’affaires de la cité australienne va se doter d’un gratte-ciel de 68 étages baptisé le « Premier Tower », sur le site metronews.fr vous avez d’autres informations sur ledit building. Il convient de rappeler que l’architecture de qualité du building Maine-Montparnasse est le fruit d’un ensemble d’expertises de plusieurs architectes à savoir : Urbain Cassan, Jean Saubot, Eugène Beaudouin.
Le succès du désamiantage dans la tour Montparnasse
Après avoir découvert les débris d’amiante présents sur des métaux au sein de la tour, les copropriétaires ont lancé à l’unanimité des travaux de désamiantage. Après le vote d’un budget permettant le bon déroulement des travaux, ces derniers ont pu débloquer une somme de 250 millions d’euros. Une équipe de désamianteurs, composés de spécialistes et professionnels, a été retenue par les copropriétaires. Ladite équipe pour éviter l’évacuation de l’immeuble, s’est chargée de proposer un plan de retrait au sein duquel ils ont délimité les zones polluées. Ainsi, les travaux de désamiantage ont été menés à ces différents endroits sans pour autant exposer les usagers à un risque de pollution lié à l’amiante. L’une des techniques choisies pour dépolluer le bâtiment a consisté à effectuer une opération de vitrification. Au terme des travaux, le building a été désamianté jusqu’à plus de 90%. Pour empêcher une future pollution, une bonne stratégie de la gestion des déchets a été mise en place. L’un des éléments majeurs ayant permis le bon déroulement du désamiantage c’est « l’organisation » mise en place avant, pendant et après le désamiantage, cliquez ici pour plus d’informations. En effet, c’est en s’organisant que les copropriétaires d’une seule voix ont jugé judicieux d’investir plusieurs millions d’euros pour la dépollution de l’immeuble. C’est par l’organisation que l’équipe de désamiantage s’est d’abord fixé comme objectif de délimiter les zones polluées afin de travailler sans pour autant empêcher les activités au sein de la tour. Une fois de plus, en s’organisant, les responsables de la tour ont mis en place une plateforme d’informations amiante de l’ensemble immobilier de la tour destinée à éclairer les interrogations des internautes sur la gestion de l’amiante, en fournissant des informations fiables et actualisées.
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