En France, un nombre considérable de travailleurs estiment que leur emploi est une source de souffrance. Une souffrance physique, mais également psychologique qui les empêche d’être plus productifs. Comment la souffrance du travail se caractérise-t-elle ? Quelles sont les conséquences pour l’entreprise ?
Les troubles qui affectent le salarié au quotidien
Se lever chaque matin devient un exploit, la vie au bureau n’est plus celle qu’elle était il y a de cela cinq ans, les collègues se montrent de plus en plus condescendants à votre endroit et on ne souhaite qu’une seule chose, c’est de rentrer chez soi au plus vite.
A découvrir également : Quand les complexes prennent le dessus faut-il penser à la chirurgie esthétique ?
Souffrance physique mais également psychologique
A découvrir également : Internet: le meilleur ennemi des accros aux jeux?
Le burn-out (En savoir plus) ou encore l’état de surcharge est un signe de souffrance au travail qui touche même les jeunes travailleurs. Le syndrome de l’épuisement professionnel se manifeste entre autres par des insomnies, la fatigue physique et mentale, le manque de motivation, une baisse notable des rendements, etc.
Vivant dans la peur de perdre son emploi, se sentant harcelé et ne pouvant plus joindre les deux bouts, le salarié finit par craquer. Bien souvent, cet état anxiété généralisé peut conduire à des périodes de névroses pouvant entraîner dans certains cas le suicide.
Le stress aigu et le stress ponctuel sont également des troubles que développement les travailleurs. Ils sont la résultante d’une pression accrue que subit le travailleur. Le travail devient de plus en plus intense en vue d’augmenter le taux de productivité.
L’impact des risques psychosociaux sur l’entreprise
Les risques psychosociaux sont de nature à affecter les performances financières de l’entreprise. La productivité étant en baisse, l’entreprise verra son chiffre d’affaires fléchir peu à peu.
Des risques pour l’entreprise
Avec un personnel qui estime que le travail est plus une source de malheur que de bonheur, le travailleur sera beaucoup plus enclin à rester dans une forme de léthargie qu’à prendre les bonnes initiatives. S’en suivront par la suite de longues périodes de démissions en cascades ou encore des départs anticipés à la retraite. Au final, l’entreprise deviendra moins compétitive que ces concurrents.