Fréquemment demandé par les acheteurs publics dans l’offre à remettre en réponse à une consultation, le mémoire technique est un document très important qui vise à expliquer les points techniques et rédactionnels des travaux ou de la prestation objet du marché. C’est un document assez spécifique au domaine public, car il renseigne énormément sur la valeur technique de l’offre. Zoom sur ce document pas comme les autres.
Plan de l'article
Un document à part
Pour désigner un mémoire technique, différentes expressions sont utilisées (mémoire explicatif, mémoire technique justificatif, note méthodologique, proposition technique, etc.). C’est un document très important qui est le plus souvent exigé lors des appels d’offres. En effet, une réponse à un appel d’offres exige systématiquement la fourniture d’un mémoire technique justificatif. Toutefois, c’est un document qui n’est pas communicable selon les dispositions de la loi du 17 juillet 1978, le mémoire technique des entreprises postulants à un appel d’offres est couvert par le secret d’affaires. Ce qui en fait un document non communicable. Cependant, c’est la procédure mise en place lors de l’appel d’offres qui entraine sa fourniture.
A lire en complément : Landes : des meubles design à partir de déchets
Un document à personnaliser obligatoirement
Il n’existe pas de forme standard de mémoire technique. Il doit être personnalisé pour permettre à l’acheteur de noter la valeur technique de l’offre. Dans la personnalisation du document, les informations les plus demandées sont les moyens humains et matériels affectés à la réalisation des travaux, les produits utilisés, la gestion des éventuels déchets du chantier, la description du service après-vente, les moyens fournis par les sous-traitants. Ces éléments de précision vont motiver fortement la prise de décision de l’acheteur.
Quels sont les secteurs concernés ?
La réponse à un appel d’offres nécessite le plus souvent la fourniture d’un mémoire technique, surtout dans les métiers liés aux marchés de travaux (travaux publics, voirie et réseaux divers, gros œuvres, peinture, maçonnerie, électricité, etc.), aux marchés de fournitures (matériel médical, informatique, ferroviaire, produits pharmaceutiques, produits d’entretien, etc.), et aux marchés de services (maitre d’œuvre, entretien des espaces verts, gardiennage, nettoyage de locaux, formation professionnelle continue, développement de logiciels, etc.).
A découvrir également : Procédures d'attestation des RT2012 : ce qu'il faut savoir