Depuis les dernières années, on peut voir une multiplication des modèles de voitures électriques produites à travers le monde. La Fisker Karma, la Chevrolet Volt et la Tesla Roadster ne sont que trois automobiles parmi un cortège assez impressionnant de nouveaux challengers. L’emballement qui saisit les constructeurs n’a peut-être pas encore eu d’effets notables sur les ventes de voitures électriques, mais on peut dire que les journalistes automobiles commencent eux aussi à voir l’électricité dans leur soupe. Bien des articles ont été rédigés sur la blogosphère dans les derniers mois à ce sujet : en voici deux qui pourraient vous apporter quelques informations intéressantes à ce sujet!
Plan de l'article
Une très longue histoire
Bien des gens associent les voitures électriques aux dernières années, mais il faut savoir que ceci n’est pas tout à fait le cas! Saviez-vous qu’à une certaine époque, il existait deux fois plus de modèles de voitures électriques que de modèles de voitures thermiques sur le marché? Cette affirmation, qui tend à nous coupeur le souffle, provient d’un article de CCLS-CCAG sur l’historique des voitures électriques. L’article remonte jusqu’avant les années 1900 et offre une perspective assez surprenante sur cette industrie… il couvre également les raisons de l’effondrement du monopole de l’électrique et nous explique pourquoi, après tant d’années de dominance des moteurs à explosion, les voitures électriques remontent la pente et pourraient, d’ici à plusieurs années, être des concurrentes sérieuses sur le marché.
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Les investissements du Québec dans la voiture électrique
Au Canada, la province la plus axée sur l’électrique est sans doute le Québec. Le blogue de la Rocade Nord mentionnait que le gouvernement de Pauline Marois aurait investi près de trois milliards de dollars pour développer de nouveaux prototypes de voitures électriques. Bien que cette information soit difficile à corroborer via le web, si c’est vraiment le cas, on peut dire que la province deviendrait une féroce compétitrice dans ce marché!
Il faut dire que la voiture électrique est naturellement compatible avec cette province, qui souffre aujourd’hui de sérieux excédents de production d’énergie électrique! Grâce à ses énormes richesses naturelles, par exemple ses cours d’eau nombreux, l’énergie hydro-électrique est très peu dispendieuse à produire et pollue beaucoup moins que le gaz ou le pétrole. Dans la perspective éventuelle où les émissions de gaz à effet de serre feraient l’objet d’une bourse de carbone ou du moins d’un contrôle plus sérieux qu’aujourd’hui, l’électrification des parcs de transport sera le nerf de la guerre.
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Les problèmes à éliminer commencent tranquillement à devenir moins importants. Les réseaux de bornes de recharge poussent comme de petits champignons à travers la province de Québec. Tout ce qui fait mal, maintenant, c’est le prix élevé à l’achat, et la durée de vie limitée de la batterie qui ferait de la voiture une candidate moins attrayante pour les concessionnaires de voitures d’occasion.
Pour l’instant, l’électrique se limite également exclusivement aux berlines. Imaginez un VUS fonctionnant à 100% sur l’électrique, ça demanderait une batterie très puissante! Et imaginez le prix que ça irait chercher sur le prix des VUS usagés.
Pour avoir un aperçu du prix moyen d’un VUS usagé de luxe, vous pouvez consulter le http://www.courtierautolaval.com/camion-usage-a-vendre.html.
Aux États-Unis, plusieurs grincent des dents
Barack Obama avait pris un pari assez ambitieux lors de son premier mandat à la présidence des États-Unis : booster les voitures électriques aux États-Unis au point d’amener le parc de véhicule électrifié à 1 million aux États-Unis pour 2015. Pour aider les consommateurs à embarquer dans le train, il avait décidé de subventionner massivement l’achat d’automobiles par le biais de crédits d’impôt. Quels sont les effets de sa politique?
Eh bien, ils sont assez faibles. Les entreprises américaines oeuvrant dans l’électrique se sont pratiquées toutes cassées les dents. Fisker, tout d’abord, a été forcé récemment de faire un licenciement massif de 75% de son personnel à cause d’une demande faiblarde et de ses difficultés financières. Une entreprise qui s’annonçait hyper prometteuse, Coda Automotive, a été forcée de son côté de baisser pavillon et de déclarer faillite.
En bref, c’est le désarroi complet chez les amateurs de ces véhicules écoénergétiques.