Le conseil commun de la fonction publique vient de rendre son verdict à travers un vote commun. On a la création d’un compte personnel de formation. Dans un contexte où les syndicats estimaient que cette mesure était incomplète, ce vote vient confirmer une réelle avancée dans le monde professionnel. Le projet d’ordonnance porte la création d’un compte personnel pour les agents de la fonction publique a finalement été approuvée et prend en compte le personnel d’activité (CPA), celui de la formation syndicale (CPF) et l’engagement citoyen (CEC).
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Un vote salué côté fonctionnaires
Selon Annick Girardin, ce vote fait partie encore valoir que le CPA va bientôt devenir un élément déterminant pour la plupart des fonctionnaires.
Pour le moment l’heure n’est pas encore au bilan, mais on peut dire que les syndicats comptent se battre contre ce qu’ils considèrent comme étant de la persécution dans leur travail. Ils entendent surtout parler de tout ce qui s’est passé ces dernières années. Cependant, on ne peut pas parler de bilan, du moins, pas pour le moment.
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À noter qu’au cours des réunions de travail, le texte avait subi de nombreuses modifications avec l’ajout de titres relatifs aux différentes garanties applicables aux agents publics. Ces garanties concernent surtout l’accompagnement en cas d’inaptitude physique ou encore l’amélioration des droits de congé médicaux. Avec ce nouveau texte, plusieurs dispositions sont prévues telles que la visite médicale d’aptitude, le congé en cas d’accident ou de maladie.
Les OS entendus sous certaines conditions
Pendant cette séance plénière qui a découlé sur l’adoption du texte, la DGAFP a accédé aux différentes requêtes des syndicats, notamment en ce qui concerne le remboursement des frais en cas d’accident durant le service ou encore en cas de maladie professionnelle. Son admission a surtout posé le problème de l’amendement en ce qui concerne le remboursement des soins en hôpital public. Celui-ci va désormais frôler les 170%, mais il sera assorti d’un contrôle pour la fonction publique de l’État.
Pour la DGAFP, il a été question d’un autre amendement, mais touchant cette fois-ci le fait que tout agent avait désormais la possibilité de saisir une commission administrative paritaire s’il estime que le refus de formation syndicale qui lui a été servi était arbitraire. Quant à l’Unsa, elle a réussi à convaincre l’administration sur la nécessité de préciser que les différentes actions de formation aient lieu durant le temps de travail.