Après que l’alerte au virus Zika eut été lancée par la Direction générale de la santé en Guyane et en Martinique, le virus continue de s’étendre assez rapidement dans ces deux départements d’outre-mer. En ce moment, les autorités sanitaires sont plus que jamais mobilisées afin d’apporter une solution à l’épidémie, mais jusque-là, il n’existe aucun vaccin ni traitement pour le virus. Pire, la plupart des cas détectés sont asymptomatiques. Ce qui rend un peu plus difficile leur traitement.
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Une forte hausse en Amérique latine et aux Antilles
L’expansion du virus Zikan en Amérique latine et aux Antilles est un sujet qui préoccupe au plus haut point les autorités. En effet, les populations dans cette zone sont très faiblement immunisées et les risques d’infection augmentent de plus en plus. Si l’on prend en compte la conséquence désastreuse du virus pour les femmes enceintes, il faut alors agir rapidement. En Guyane en Martinique, les moustiques, vecteurs de ce virus, sont très présents et plusieurs cas ont déjà été recensés. En ce moment, les Agences régionales de santé de Guyane et le laboratoire médical en Martinique sont mobilisés afin de mettre en œuvre des mesures qui vont permettre de surveiller l’évolution du virus, notamment. Le but est de limiter la dissémination et surtout de prendre en charge les personnes concernées.
Le Zika est souvent confondu avec la Dingue et le Chikungunia
Jusqu’à présent, une bonne frange de la population en Guyane et en Martinique n’arrive pas à identifier clairement le virus Zika. Le plus souvent, il est confondu avec la Dingue et le Chikungunia qui sont très connus dans la zone. En effet, son diagnostic n’est pas toujours évident et la plupart des personnes infectées ne présentent aucun symptôme. Ce qui ne les empêche pas de propager le virus quand elles sont piquées par les moustiques vecteurs. D’ailleurs, certains cas de transmission par voie génitale ont été signalés. Ce qui est un fait tout à fait nouveau et qui incite un peu plus à la vigilance. En ce moment, seule la prise en charge des symptômes peut être assurée par les autorités sanitaires, car il n’existe pour le moment aucun vaccin ni traitement.
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La seule alternative : lutter contre le vecteur
Pour moment, la seule alternative reste la lutte contre les moustiques qui sont les vecteurs du virus. Ce qui est une tâche assez compliquée si l’on prend en compte la pluviométrie et l’humidité des Antilles et de l’Amérique latine. Il faudra ainsi lutter contre les dépôts d’eau dormants qui servent d’endroit de ponte aux moustiques. Pour les malades, ils devront être isolés dans des pièces fermées afin de limiter la propagation de la maladie.