La sécurité sur les routes dépend de la qualité des engins roulants mis en circulation, mais aussi du respect des prescriptions du Code de la route. Ce dernier prévoit entre autres des contrôles techniques permettant de s’assurer de la conformité des véhicules aux normes en vigueur dans un espace donné. Depuis la date du 20 mai 2018, la législation relative à ce contrôle en république de France a connu quelques modifications. Voici quelques-unes des nouveautés.
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Quels sont les grands changements en 2018 ?
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Avec ce nouveau contrôle, le nombre de points à vérifier ainsi que les niveaux de sanctions connaissent une légère augmentation. Désormais, les points de contrôle passent de 123 à 133 et les défaillances (autrefois appelés défauts) passent de 453 à 606. Ces dernières sont classées en trois différentes catégories qui sont fonction de la gravité des défaillances notée sur le véhicule. Lesdites défaillances peuvent être :
Mineures
On en dénombre 139. Il s’agit ici des défaillances ayant un effet presque négligeable sur la sécurité du véhicule et l’écosystème. Dans cette catégorie de pannes, on peut évoquer par exemple les fuites de moteur, les rotules ou les colonnes de direction défectueuses.
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Majeures
Les 340 défaillances regroupées dans cette catégorie sont celles qui peuvent porter atteinte à la sécurité des autres usagers de la route, à l’environnement et au véhicule lui-même. L’automobiliste reconnu coupable de l’une des infractions de cette catégorie (feux de croisement défectueux, système de freinage défectueux, etc.) se doit de réparer les dégâts et de passer son contrôle technique à Amiens dans un délai de deux mois.
Critiques
Elles constituent l’une des nouveautés de ce contrôle technique. Il s’agit en somme des défaillances du véhicule. En effet, elles constituent elles même une source réelle de danger pour tous les usagers de la route, mais aussi pour l’environnement. Ces défaillances ont pour conséquence la réduction de la validité du contrôle au jour même du constat. Dans ce cas, le conducteur a l’obligation de réparer son engin avant sa remise en circulation.
Vous avez la possibilité de rester à l’abri de ces différentes sanctions. Pour ce faire, il vous faut entretenir de façon régulière votre véhicule. Vous pourrez ainsi identifier très tôt toutes les défaillances et y remédier avant de passer au contrôle. Aussi, vous avez la possibilité de recourir aux inspections visuelles pour détecter les potentielles pannes afin de les anticiper. Ce sont donc quelques nouveautés en 2018 qui rendent ce contrôle technique plus exigeant. Si vous voulez donc circuler librement, faites le nécessaire pour les respecter.