En 2007, le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) avait publié un rapport concernant les évolutions climatologiques de notre planète et, déjà à l’époque, les conclusions étaient alarmantes. Malheureusement pour la planète, le groupement a sorti son cinquième rapport la semaine dernière (le 27 septembre 2013) et celui-ci confirme les prédictions de l’époque.
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Un réchauffement causé par les activités humaines
Le GIEC affirme toujours dans les pages de ce rapport que les gaz à effet de serre provenant des activités humaines sont, avec une probabilité de 95%, la cause de l’élévation de la température à la surface de notre globe. Il s’agit là d’une confirmation de ce qui avait été énoncé dans le précédent rapport (qui faisait part d’une probabilité de 90%). En d’autres mots, il est plus que temps que l’on se tourne davantage vers les énergies renouvelables que sont le soleil (panneaux solaires photovoltaïques et thermiques), l’air (énergie éolienne), le sol (géothermie) ou encore l’eau (énergie hydraulique).
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Autre nouvelle plutôt préoccupante : les trois décennies qui viennent de s’écouler sont certainement les plus chaudes depuis plus de 1000 ans, ce qui n’augure rien de bon pour les années futures. Et en effet, le GIEC annonce dans ce rapport que la température pourrait progresser dans une fourchette de 0,3°C et 4,8°C pour la période 2081-2100 par rapport à la période 1986-2005.
Les glaces continuent de fondre
Le fait que les glaciers et les neiges fondent de toutes parts n’est pas une nouvelle en soi, mais le rapport du GIEC offre des résultats chiffrés de cette diminution. Ainsi, en surface, la banquise arctique estivale aurait perdu entre 9,4% et 13,6% de sa superficie depuis 1976, ce qui laisse penser que cette banquise pourrait très bien disparaître d’ici la fin du siècle ! Pour le Groenland et l’Antarctique, les prédictions sont à peine plus favorables.
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Et le niveau de la mer
En ce qui concerne le niveau de la mer, les scientifiques ont dévoilé des tendances un peu différentes du précédent rapport puisque ce dernier ne prenait pas en compte les pertes de glace du Groenland et de l’Antarctique. Du coup, plutôt que de prévoir une hausse du niveau de la mer comprise entre 18 cm et 59 cm d’ici la fin du siècle, les experts planchent plutôt sur une augmentation oscillant entre 26 cm et 82 cm. De nombreuses régions du monde pourraient ainsi être impliquées par cette hausse du niveau de la mer.