Courant 2009, le nouveau Système d’Immatriculation des Véhicules a été adopté. Les nouvelles plaques sont obligatoirement des caractères noirs sur un fond blanc. On les reconnaît facilement car les inscriptions sont du type : 2 lettres – 3 chiffres – 2 lettres (ex: BA – 524 – FE).
Ce système s’applique aussi bien aux plaques pour motos que pour les voitures, les camions, les remorques, les quads et les cyclomoteurs. Mais quelles sont les raisons de ce changement ?
A lire également : Acheter son futur logement sans avoir vendu l'ancien, c'est possible
Plan de l'article
Une question de lisibilité
L’ancien système FNI (Fichier National des Immatriculations) arrivait à sa fin et pour immatriculer de manière unique de nouveaux véhicules, il aurait fallu rajouter un caractère supplémentaire aux plaques d’immatriculation. L’ensemble des caractères se serait trouvé de plus petite taille et certainement moins lisible. Pour améliorer encore la lisibilité de la plaque, l’inscription est dorénavant obligatoirement noire et le fond de la plaque blanc.
Une question écologique
L’ancien système permettait d’avoir des plaques minéralogiques ayant un fond jaune. Seulement, la couleur jaune intégrait des composés à base de plomb. Dans un contexte global de préservation de l’environnement, il était normal de changer cet aspect.
A lire en complément : Saint-Valentin : les idées cadeaux originales uniquement
Une question de fiabilité
L’ancien système de gestion des plaques d’immatriculation datait de 1950, autant dire que celui-ci commençait à ne plus être adapté aux évolutions technologiques et numériques. Il fallait une réforme de fond. L’actuel système est prévu pour durer environ 70 ans et immatriculer pas moins de 280 000 000 de véhicules.
Une question de simplicité
Même si toute réforme n’est pas forcément toujours bien accueillie, l’avantage du SIV est que les plaques sont dorénavant propres au véhicule sur lequel elles sont installées. Cela supprime l’obligation de changer ses plaques auto lorsqu’on achète une nouvelle voiture.
Une question de sécurité routière
Mais le SIV a aussi été mis en place pour des raisons de sécurité routière. En effet, les anciennes plaques minéralogiques étaient génériques et ne permettaient pas d’identifier facilement un véhicule lorsqu’il était impliqué dans un accident ou une infraction au code de la route. Les nouvelles plaques sont, quant à elles, personnalisées avec sept caractères alphanumériques qui leur sont propres, ce qui facilite grandement l’identification du propriétaire du véhicule.
Le SIV permet désormais aux forces de l’ordre d’accéder rapidement aux informations sur un véhicule grâce à sa plaque d’immatriculation unique. Cela se révèle très utile lorsqu’un véhicule est signalé volé ou impliqué dans une activité criminelle.
Il faut noter que le système informatique associé au SIV permet aujourd’hui une gestion beaucoup plus efficace des données relatives aux plaques minéralogiques et donc des véhicules qu’elles identifient. Cette modernisation offre ainsi une meilleure traçabilité des transactions liées aux immatriculations ainsi qu’une simplification administrative appréciable tant pour les particuliers que pour les professionnels travaillant dans le secteur automobile.
La réforme du système des plaques minéralogiques a apporté son lot d’avantages : davantage de simplicité administrative pour les usagers et une amélioration notable de la sécurité routière grâce à l’utilisation de plaques personnalisées par chaque voiture circulant sur notre territoire national.
Une question de coût pour les automobilistes
L’implémentation du SIV a aussi engendré des coûts supplémentaires pour les automobilistes. En effet, avec la mise en place de ce nouveau système d’immatriculation, chaque citoyen devait changer ses anciennes plaques minéralogiques pour les nouvelles. Cette opération a eu un coût financier non négligeable.
Le prix moyen d’une nouvelle plaque minéralogique est d’environ 30 euros. Ajoutons à cela le temps et le déplacement nécessaires pour se rendre dans une boutique agréée afin de faire effectuer cette modification administrative obligatoire.
Certains véhicules ont des configurations particulières (comme les deux-roues par exemple) qui nécessitent des plaques aux dimensions spécifiques. Les propriétaires doivent donc trouver un professionnel capable de fournir ces modèles sur mesure et payer le tarif correspondant.
Beaucoup d’automobilistes ont été mécontents du coût supplémentaire que représentait la transition vers le SIV au moment où il a été instauré. Il ne faut pas perdre de vue que cette modernisation était nécessaire pour renforcer la sécurité routière et améliorer la gestion des données relatives aux immatriculations.
Aujourd’hui, grâce au SIV ainsi qu’à la numérisation progressive des processus administratifs liés à l’immatriculation automobile, les usagers peuvent bénéficier d’un service toujours plus rapide et efficace lorsqu’ils souhaitent acheter ou vendre leur voiture ou tout simplement effectuer une modification relative à leur carte grise.