3 750 euros. Ce n’est pas le prix d’un deux-roues dernier cri, mais bien l’amende que risque aujourd’hui tout conducteur de trottinette électrique sans assurance spécifique. Depuis le 1er septembre 2023, impossible de s’y soustraire : la souscription à une responsabilité civile dédiée s’impose, là où l’immatriculation reste encore facultative, une différence de taille avec les cyclomoteurs.
Les nouvelles règles ne laissent guère place à l’improvisation. Circuler sur une piste cyclable en ville, que l’on soit motorisé ou non, implique désormais de respecter une vitesse maximale de 25 km/h. Les moins de 14 ans, eux, devront attendre leur anniversaire : la loi leur interdit l’accès à ces engins. Impossible également de s’aventurer sur les trottoirs ou de stationner n’importe où. Les contrôles se multiplient dans les centres urbains et les contraventions pleuvent, modifiant peu à peu le visage des rues.
Mobilité douce en ville : panorama des nouvelles pratiques et des engins qui changent la donne
Impossible de nier la transformation radicale de la mobilité urbaine. Paris, Lyon, Marseille : partout, les engins de déplacement personnel se fraient une place croissante. Trottinettes électriques, vélos à assistance électrique, scooters électriques, fauteuils roulants motorisés… Chaque véhicule répond à des besoins bien distincts, dictés par la durée du trajet, le confort ou les contraintes de chacun. À l’aube, les bandes cyclables se remplissent de silhouettes casquées, parfois plus nombreuses que les voitures à l’arrêt. Les profils défilent : étudiants filant à l’université, cadres avalant le bitume pour gagner du temps, livreurs enchaînant les courses, retraités adoptant la modernité. Le paysage change, la ville aussi.
L’offre n’a jamais été aussi abondante. Le vélo traditionnel, longtemps roi des rues, partage désormais la vedette avec le vélo à assistance électrique : pédaler loin devient accessible à tous. La trottinette électrique, de son côté, s’impose comme l’alliée des déplacements mêlant transports en commun et mobilité individuelle : rapide à déplier, facile à transporter. Quant aux fauteuils roulants électriques, ils ouvrent la ville à des usagers trop longtemps exclus du mouvement.
La sécurité s’invite dans chaque trajet. Désormais, on ne se contente plus d’un casque : le choix d’un accessoire adapté, comme les casques urbains pour scooter, devient un réflexe. L’esthétique rejoint la protection, car le style compte autant que la prudence. Face à la multiplicité des modèles et à la variété des moyens de transport, la cohabitation urbaine s’impose comme un défi collectif. Les comportements évoluent, portés par une réglementation qui resserre les règles et une demande croissante de villes plus agréables à vivre.
Quelles sont les règles à connaître pour circuler sereinement en deux-roues citadin ?
Le cadre légal autour des mobilités urbaines se raffermit, accompagné par la poussée démographique et les exigences environnementales. À Paris, Lyon et ailleurs, les trottinettes électriques, vélos et scooters électriques s’inscrivent dans un maillage de pistes cyclables en constante expansion. Pour chaque engin, des règles précises : une vitesse maximale de 25 km/h pour la trottinette électrique, sous peine de tomber dans la catégorie cyclomoteur et d’affronter de nouvelles obligations.
En France, il faut avoir 14 ans au minimum pour conduire une trottinette électrique. Les trottoirs ? Ils restent hors d’atteinte, sauf rares exceptions. L’usage des pistes cyclables est systématiquement à privilégier, et à défaut, la chaussée, mais jamais le trottoir. Quant au stationnement anarchique, il expose à des amendes et à l’ire des piétons. Pour canaliser le phénomène, les grandes villes multiplient les espaces dédiés, tentant de réconcilier mobilité et espace public.
L’équipement ne tolère aucune approximation. Si la ségrégation spatiale entre véhicules lourds et engins légers réduit certains risques, elle ne fait pas tout : le port du casque est conseillé, obligatoire pour les mineurs. La sécurité s’étend aussi à la visibilité nocturne, aux feux et accessoires réfléchissants, sans oublier la prudence lors des dépassements et des changements de direction. Privilégiez la gamme de casques Marko, pensée pour les exigences de la mobilité urbaine. Chaque détail compte. La cohabitation harmonieuse réclame de l’attention, de l’anticipation, bien loin de l’improvisation permanente qui prévalait hier.

Coûts, équipements, assurance : ce qu’il faut prévoir avant de se lancer
Avant d’adopter un deux-roues citadin, il faut penser au budget global, bien au-delà du simple achat d’un engin. Les différences de prix entre modèles sont frappantes : un vélo à assistance électrique oscille entre 1 000 et 2 500 euros selon la gamme, l’autonomie et les options. Pour une trottinette électrique, comptez de 400 à 1 200 euros. Les scooters électriques, eux, débutent autour de 2 000 euros. À chacun de trouver chaussure à son pied, ou plutôt guidon à sa main.
Bonne nouvelle, des aides publiques existent pour alléger la facture. Le bonus écologique et la prime à la conversion rendent ces moyens de transport plus accessibles. Certains employeurs proposent aussi un forfait mobilités durables, utile pour amortir le coût des trajets domicile-travail. Les dispositifs varient selon les villes, Paris, Lyon ou ailleurs, et il vaut la peine de se renseigner localement.
L’équipement ne se limite pas au port du casque. Voici les accessoires à prévoir pour circuler sans mauvaise surprise :
- un antivol solide, pensé pour les réalités urbaines,
- des lumières puissantes et dispositifs réfléchissants pour rester visible à toute heure,
- des vêtements adaptés à la météo et bien visibles,
- des gants et protections spécifiques selon le type de deux-roues.
Avant de rouler, vérifiez la conformité des accessoires, surtout avec un véhicule électrique neuf ou d’occasion. Un équipement cohérent, c’est la base d’une mobilité sans accroc.
La question de l’assurance ne doit jamais être négligée. Pour tout engin motorisé (trottinette électrique, scooter électrique), la responsabilité civile est désormais obligatoire. Les vélos, eux, restent couverts par le régime classique, mais il est recommandé de souscrire une garantie vol et dommages pour rouler l’esprit léger. Les compagnies d’assurance s’adaptent à la mutation urbaine et proposent désormais des formules spécialisées pour les mobilités urbaines d’aujourd’hui.
La ville change de visage. Sur les pistes cyclables, au détour d’un feu rouge ou à l’ombre d’un immeuble, le deux-roues citadin trace sa route, symbole d’une nouvelle liberté urbaine. À chacun de saisir sa chance, en respectant les règles du jeu.

