La boulimie est un trouble alimentaire courant (EAT) qui touche principalement les adolescentes et les jeunes femmes. Dans la mesure où la société considère qu’il s’agit d’un « problème de filles »… Alors que de nombreux jeunes en sont également affectés ! Problème : Quel que soit le sexe, ce trouble peut s’accompagner de complications physiques et de grandes souffrances morales. La bonne nouvelle, c’est qu’il est possible de s’en sortir ! En fait, cet ITA est très bien traité aujourd’hui, grâce à une attention multidisciplinaire.
Plan de l'article
La crise de la boulimie : La Symptôme « phare » de cet ACT
Une personne boulimie subit une perte complète de contrôle à la suite du stress, au cours duquel elle mange une grande quantité de nourriture. Saucisses, pâtisseries, produits encore surgelés ou riz cru : peu importe ! Il n’agit pas par faim ou par gourmandise : il ressent le besoin urgent de « combler » le plus rapidement possible pour combler un vide. Sans même prendre le temps de mâcher !
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C’est la fameuse crise de frénésie alimentaire, qui peut durer de quelques minutes à plusieurs heures selon les cas. Il ne s’arrête pas tant que l’estomac n’est pas déjà dilaté. Vient ensuite une brève période de soulagement, rapidement éliminée par un sentiment de honte, de culpabilité ou de dégoût… De quoi maintenir son malaise et le faire entrer dans un cercle vicieux !
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Quels autres symptômes sont caractéristiques de la boulimie ?
Saviez-vous qu’il est tout à fait possible de faire de la frénésie sans être boulimique ? En fait, nous trouvons ces crises dans d’autres pays ACP. Comme dans certains cas d’anorexie mentale, par exemple ! Nous ne faisons donc le diagnostic de « boulimie » que lorsque les crises surviennent en moyenne deux fois par semaine pendant 3 mois consécutifs. Et ils sont accompagnés de :
- comportements compensatoires. les Après la crise, une personne boulimique cherchera à éliminer les calories absorbées. Vous pouvez vomir, par exemple. Faites du sport en entier. Jeûne. Ou utilisez des laxatifs. Tellement de choses sont si bonnes que votre poids peut rester « stable » malgré les crises ;
- un trouble de l’estime de soi , influencé par la forme de apparence corporelle et physique.
Bon à savoir : des crises régulières sans comportements compensatoires évoquent plutôt un trouble de la frénésie alimentaire. Ce TCA survient habituellement après l’âge de 20 ans et touche aussi bien les hommes que les femmes. Il est traditionnellement accompagné d’un excès de poids.
Comment devient-on boulimique ?
L’origine de cet ACT varie d’une personne à l’autre, mais il est généralement très complexe. En général, plusieurs facteurs entrent en jeu, notamment :
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- facteurs sociaux . Le culte de l’apparence pèse lourd sur les épaules des filles… Et ils sont également de plus en plus lourds chez les enfants. Cela pourrait expliquer l’augmentation des cas de boulimie et d’anorexie mentale observée chez eux ces dernières années ;
facteurs génétiques. En fait, plusieurs études mettent en évidence des prédispositions familiales héréditaires à l’ATT.
Des facteurs psychologiques s’y ajoutent également. L’alimentation compulsive peut être liée à un sentiment d’abandon ou d’injustice… Ou même parfois à des abus sexuels pendant l’enfance.
Quelles sont les complications possibles ?
À long terme, les crises de boulimie peuvent entraîner :
- troubles du sommeil
- érosion dentaire due à des vomissements répétés ;
- troubles du cycle menstruel ;
- vous avez une œsophagite (inflammation de l’œsophage)
- un diminution du potassium, ce qui peut entraîner des troubles du rythme cardiaque. Ou même une insuffisance rénale dans certains cas ;
- anxiété ou dépression. Les tentatives de suicide sont possibles sous les formes les plus graves ;
- autres troubles du comportement ou addictions (par exemple kleptomanie, alcoolisme)
Comment lutter contre la frénésie alimentaire ?
La boulimie est bien traitée avec des soins multidisciplinaires qui impliquent :
- soutien psychologique . Psychanalyse, psychothérapie de groupe, thérapies cognitives et comportementales : de nombreuses pistes sont possibles. En outre, les associations proposent des groupes de parole pour les patients ou leurs parents (par exemple Association Autrement, ABA France) ;
- surveillance nutritionnelle ;
- parfois des traitements médicamenteux, y compris des antidépresseurs ;
- approches éventuellement complémentaires. De nombreuses personnes boulimiques et anorexiques utilisent l’hypnose, par exemple. Mais vous pouvez également essayer la méditation de pleine conscience. Ou encore le yoga pour son effet apaisant !
Dans tous les cas, la première étape consiste à consulter un médecin. N’hésitez pas à faire peur. Il n’y a pas de honte à cela, et de bons soins peuvent vraiment améliorer votre vie !