Le gouvernement Macron met en place une réforme du code du travail qui bouleverse les relations entre les salariés et leurs employeurs. En cas de contentieux avec son employeur, il est fortement conseillé de se faire assister par son avocat pour éviter des dérapages et des années de conflits inutiles. De manière générale, on considère qu'un avocat spécialiste en droit du travail doit privilégier systématiquement la conciliation avant de saisir les tribunaux.
Pourquoi privilégier la conciliation avec son employeur ?
L'avocat considère souvent que la conciliation permet à chacune des parties de s'exprimer librement avec son conseil. Ce dernier sera chargé de le représenter sans l'affect, ce qui dédramatise toutes les situations. La conciliation permet de gagner du temps dans le traitement d'une affaire. En moyenne, les conseils des prud'hommes de la Côte d'Azur par exemple ont un délai d'attente de deux mois. Ce délai est suffisant pour arriver à solutionner près de 70% des cas. L'avocat de chacune des parties sera chargé de négocier et de sauvegarder au mieux les intérêts de son client. L'affaire n'est pas simple lorsqu'on est en présence d'un licenciement sans cause réelle et sérieuse ou pour faute lourde. Pour autant, même sur ces cas grave, la conciliation est très efficace. Les employeurs ont tout intérêt à choisir cette voie pour éviter des années de contentieux. Le chef d'entreprise n'a pas de temps à perdre avec des procédures judiciaires sans fin. Quant aux salariés, ils privilégient systématiquement la voie amiable afin d'éviter les carences de chômage et obtenir les indemnités le plus vite possible. Enfin, les honoraires payés aux avocats sont beaucoup moins lourds.
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Le choix de l'assignation
Les assignations sont quelquefois inévitables lorsque les parties ne sont pas prêtes à faire des concessions pour arriver à un compromis. Dans cette hypothèse, les avocats sont contraints de saisir les tribunaux pour trouver une solution judiciaire à un conflit. Par ailleurs, certaines situations ne peuvent pas être négociées compte tenu de la violation grave aux règles élémentaires du code du travail. Cela peut concerner, par exemple, le retour d'une femme de congé maternité. Ce retour oblige l'employeur à lui assurer son poste et dans le cas contraire la loi prévoit des sanctions lourdes.
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